Le samedi 1er décembre, le Bois de Jean a accueilli le Trail de l'enfer des Buttes, sous la houlette de la sympathique Véro, elle même "traileuse". Avec la même énergie et motivation qu'à chaque course, Véronique (mention spéciale Véronique pour ton courage cette fois-ci, tu comprendras) a orchestré l'organisation de ce trail.
L'ambiance était formidable, plus de 300 coureurs ont participé à cette course dont un, particulier à mes yeux, mon beau-fils Vincent.
Voici son témoignage :
"Premier
trail, première course nocturne, première compétition depuis plus d'un an ! Ca
fait beaucoup de "premières". Mais curieusement sur la ligne de
départ je suis détendu, content d'être là. Pas d'objectif, sinon celui de
profiter la belle ambiance, de terminer la course et de me faire plaisir en
parcourant les collines boisées que je connais bien de l'époque où je les
parcourais à VTT. Et c'est à la lumière des flambeaux et sur fond d'ACDC (I'm
on a highway to hell!) que le départ est donné du stade de Marines. Direction
les bois au dessus de Marines en passant par la coulée verte, le chemin des
anglais (une patinoire de glaise !), la vierge puis la mine d'or et enfin le
GR. Je pars prudemment, j'essaye de régler ma lampe frontale qui éclaire trop
loin devant (je ne découvrirais que 10 jours après la course qu'on pouvait en
régler l'inclinaison !).
Je
trouve vite mon rythme dans un petit groupe de 6 coureurs, montées, descentes,
la course défile, et je me surprends à me sentir à l'aise à courir de nuit dans
les bois. On ne voit pas les kilomètres défiler car on est toujours concentrer
sur la prochaine foulée qui réserve parfois une surprise de type branche,
flaque, cailloux mais tout se passe bien. Sur le parcours on est content de
voir ici et là une torche pour marquer un virage ou une voix qui nous prévient
d'une grosse flaque ou d'une descente raide. Merci les volontaires ! Je retrouve
mes réflexes de vttistes : quand on passe sous une branche on crie "attention
à la tête" pour prévenir ceux qui suivent. J'en garde un peu sous le pieds
si bien que quand - à la faveur d'une ligne droite - j’aperçois une lampe
frontale au loin je décide de prendre la tête du groupe pour la rattraper. Mais
mon groupe garde son rythme alors je décide d’accélérer un bon coup pour
rejoindre les coureurs que j’aperçois au loin. Et ça marche ! Je rattrape
encore pas mal de coureurs, saute le ravitaillement et file vers le "bois
de jean" en me disant qu'il faut que je garde des forces pour ce passage
que je sais très "casse pattes". Virage à droite en bas de la
descente et je reconnais l'entrée du bois et... BOUM première chute ! Je me
tords la cheville, je crains le pire mais au bout de quelques mètres je me
rends compte que tout va bien et j'attaque le bois de jean avec précaution. Ça
monte raide ! ca descend raide ! mais finalement ça passe bien (je crois que
l'organisation a réduit un peu la difficulté au regard de la météo...) et je
sais en sortant du bois de Jean que le parcours est tout en descente avant de
reprendre la coulée verte. Je fais un dernier effort pour dépasser 2 coureurs
dans la chemin des anglais. Arrivé à la coulée verte je vois encore un coureur
100m devant moi, j'accélère, reviens à sa hauteur 50m avant l'arrivée devant le
carrefour market et ne vais en faire qu'une bouchée ! Mais arrivé 1m derrière
lui il voit la lumière de ma frontale et s'exclame "ah non ! pas ca ! t'as
pas le droit!! et jette ses dernières forces. On finit au sprint ! et au final
je m'incline 1m derrière lui.
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